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Histoire Géographie, Géopolitique du Monde Contemporain
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30 novembre 2017

Le cas de Chypre Nord : faut-il ou non inclure sur une carte le nord de Chypre comme faisant partie de l’UE ?

 

Résultat de recherche d'images pour "Chypre Nord"

 

L’île de Chypre est divisée depuis 1974 en deux parties séparées par un mur et une zone tampon dans laquelle patrouille l’UNFICYP, mission de maintien de la paix des Nations-Unies. Le sud est dirigé par la République de Chypre, internationalement reconnue, de peuplement et de langue majoritairement grec. Au nord a été proclamée la République turque de Chypre du Nord (RTCN), entité reconnue par la seule Turquie, qui contrôle militairement le territoire et y a implanté des populations anatoliennes. Au sud circule l’euro depuis 2008, tandis que la livre turque est utilisée au nord. De facto, le nord de Chypre échappe politiquement à l’État chypriote, membre de l’Union européenne depuis 2004. Les projets de réunification de l’île ont jusqu’à présent échoué. L’écart s’est creusé en matière de niveau de vie et de développement entre le sud (plus riche, bénéficiant des fonds européens) et le nord, que la situation politique incertaine rend peu attractif pour les investisseurs internationaux (exceptés les Turcs). De jure, en l’absence de reconnaissance internationale du fait accompli de l’occupation turque, le nord fait partie de l’Union européenne même si les lois et règles communautaires ne s’y appliquent pas. Colorier l’intégralité de l’île de Chypre de la couleur de l’UE revient donc à reconnaître la souveraineté du seul État chypriote sur l’ensemble de l’île et nier le fait accompli turc. En revanche, choisir de ne colorier que le sud c’est reconnaître une réalité de terrain, une situation de fait, de même que d’indiquer en pointillés le tracé de la ligne de séparation, qui n’a pas valeur de frontière du point de vue légal, mais constitue une réalité physique et politique.
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