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Histoire Géographie, Géopolitique du Monde Contemporain

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5 septembre 2018

NOUVEAU BLOG POUR LES 2 ANNÉES CPGE ECS

Bonjour,

suite à de nombreuses demandes de votre part, il a été décidé de conserver ce blog aux étudiants de la 1ére année. A cet effet, un deuxiéme a été crée pour les étudiants de la 2 année ECS. Le blog a pour adresse  : https://hggmc.blogspot.com

je vous souhaite une bonne rectrée scolaire.

Cordialement 

Omar BEN OTMAN 

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20 juillet 2018

La France est-elle toujours une puissance mondiale ?

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19 juillet 2018

Commentaire de deux cartes

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18 juillet 2018

AVIS Modificatif AUX ETUDIANTS DU STAGE D’ÉTÉ "ALQALAM"

Il est reporté à la connaissace des étudiants du stage d'été, que la sénace programmée:

Le vendredi 20 Juillet 2017 du 09h à 12

sera maintenue à la même date et heure.  il n'y aura pas de changement 

Bien à vous 

18 juillet 2018

Sujet: Economies et territoires en marge de la mondialisation (suite des éléments de corrigé)

B. L’intégration par le développement
1. L’extension de la mondialisation finit par gagner l’ensemble des territoires et de les intégrer progressivement à une économie mondialisée. Les marges tendent à se réduire par le biais de processus multiples d’aide au développement (ex: 2005 : accords G8 de Glenn Eagles : effacement partiel de la dette de 18 Pays Pauvres Très endettés), d’investissements productifs, de construction de réseaux (transports, téléphonie ), d’une culture mondialisée « mainstream » transitant par le web, et par le rôle des migrants et diasporas assurant un échange culturel entre les pôles d’émigration, et les pôles d’immigration, souvent métropoles au centre de la mondialisation, sinon « villes mondiales ».
2. Au Brésil, sous présidence Da Silva, des programme de la « Bolsa familia » (2003) allocation aux plus pauvres en échange de la scolarisation et suivi médical des enfants ( 12,4 millions de familles bénéficiaires en 2009)ont permis, dans une période de croissance économie, de sortir de la pauvreté 40 millions de Brésiliens.
3. Le micro crédit, inventé par Muhammad Yunus de la Gramen Bank en 1977, a permis au Bangladesh d’insérer dans l’économie marchande 8,3 millions d’emprunteurs dont 97% de femmes, jusqu’alors exclues du système bancaire. Le micro-crédit est désormais pratiqué par prés de 10 000 établissements dans plus de 80 pays et 190 millions de débiteurs pauvres dans le monde en bénéficient.
4. L’innovation technologique permet de compenser le retard dont souffraient les territoires de marge : panneaux photovoltaïques palliatifs de l’insuffisance des réseaux électriques, téléphonie mobile dont le coût des infrastructures (antennes relais) très inférieur à celui des réseaux du téléphone filaire, a permis une connexion au monde. Le nombre abonnés au téléphone mobile en Afrique est passé de 646 000 abonnés en 1995 à 270 millions en pour atteindre 720 millions début 2013. L’objectif en Afrique est désormais d’obtenir la 3G sur tout le continent.
 Les économies alternatives et les territoires en résistance à la mondialisation
A. Les espaces préservés et sanctuarisés de la mondialisation : le rôle de la gouvernance mondiale.
La sauvegarde des patrimoines culturels face au processus d’uniformisation ou d’acculturation liée à la mondialisation est le fait de l’Unesco, dont l’effort contemporain porte sur la préservation et la promotion de la diversité culturelle,avec notamment le classement de sites mais également de biens immatériels au patrimoine de l’humanité. Cette gouvernance permet d’accompagner les politiques des États de préservation des réserves naturelles, réceptacles de la bio-diversité, par le biais des politiques de parcs nationaux. Certains peuvent être des échecs telle l’ initiative de Yasuni en Equateur en 2007. Les États-Unis furent en la matière pionnier avec, bien avant le processus de mondialisation, la création du 1er parc naturel national, Yellowstone en 1872 !

B. Des territoires en résistance ou les refus de la mondialisation : acteurs de l’altermondialisation.
 Dans les Amériques, la défense de l' « indianité», des droits des populations autochtones, se fait, tel en 1999, avec la création d’un territoire administratif du « Nunavut » au Canada, par la lutte contre l’intensification des projets d’exploitation mercantile. Les mouvements indigénistes s’appuient sur déclaration des droits des peuples autochtones des Nations Unis (2007) qui stipule que tout projet sur des territoires indigènes ne peut se faire qu’en concertation avec les populations qui y vivent.
 Militant de la démondialisation, économie associative du don-contre don ( Système d’Echange Local-SEL), Association Pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP), mouvements citoyens pour le consommer local, défenseurs d’une agricultures de subsistance (ex: 1994, Mouvement des paysans sans terres au Brésil), militants anti-OGM, « Zadistes ( Z.A.D. zones à défendre ) opposés à la construction de grandes infrastructures de transports ou de mall commerciaux, forment autant de variations de résistance aux logiques de la mondialisation. Ces populations qui cherchent à se protéger de la mondialisation sont le fait de minorités au sein des pays développés, actives surtout en Europe.
C. Les États faillis : l’obstacle à la mondialisation.
La disparition de l’autorité étatique, la perte de contrôle de souveraineté d’un État sur partie ou totalité de son territoire, sapent les règles du processus de mondialsiation. La faillite cadre politique génère le désordre économique. Les « zones grises », les territoires marqués par les destructions et les violences politiques sont les centres névralgiques des activités illégales dont les réseaux se ramifient jusqu’au coeur des territoires centraux de la mondialisation. Dans les territoires en rébellion, la dynamique conflictuelle est intrinsèquement liée aux trafics illégaux, tels celui de l’opium en Afghanistan, de la cocaïne dans la guerre entre l’ État colombien et l’ ELN et les FARC jusqu’en 2016, de la piraterie maritime dans le golfe d’ Aden au large de la Somalie .

III Les territoires de marge au coeur de la mondialisation
A l’inverse des territoires en marge résiduelle, les territoires de marge sont ceux dont l’économie profite de la faiblesse de l’ordo-mondialisation, du libéralisme pour se développer en marge des règles de la mondialisation : territoires des processus internationaux informels, illicites ou illégaux. Il s’agit de territoires en expansion, au coeur même de la mondialisation : activités qui prospèrent grâce à la qualité de connexion des territoires aux réseaux de communication et au processus de libéralisation et à la faiblesse de gouvernance économique mondiale. Ce ne sont pas des marges périphériques mais des activités de marge profitant des réseaux de la mondialisation, en sont centre même: territoires mais de l’ensemble des espace informels, illégaux et échappant à tout contrôle étatique, ceux d’une mondialisation interlope, de la géographie du crime, des « zones grises ».
A. Les territoires de la mondialisation interlope : sociétés et territoires, intégrés à la mondialisation, mais gangrenés par les activités illégales
 Economies des États faillis et territoire du crime (trafic, traite humaine, contrebande, activités illégales), territoires marqués par l’absence ou la défaillance de structures étatiques et de contrôle : territoires non contrôlés par les États, « zones grises », États faillis. ex : le Kosovo, plaque tournante du trafic d’armement vers l’Europe occidentale, la Libye à l’origine de trafic humain des migrants clandestins à travers la Méditerranée, les régions frontières telles celles des cartels de la drogue mexicaine du Sinaloa, du Sonora ou des villes de Tijuana ou de Ciudad-Juarez. Les territoires frontaliers mexicains, mais plus généralement l’ensemble du Mexique est gangrené par la violence liée aux mafias et trafics vers la frontière américaine : 25 400 morts en 2017, 200 000 morts entre 2006 et 2017. La « Pax mafiosa » prospére là où existent les inégalités sociales, la pauvreté qui exclue une partie de la population, terreau de la corruption et du clientélisme mafieux.
 Banlieues et bidonvilles: « zones grises urbaines », favelas brésiliennes, quartiers des « Mingongs » chinois. Au Mexique, selon Ricardo Ravelo, journaliste au «Proceso», en 2012, les cartels contrôleraient 70% des 2 200 villes du Mexique. Mais ces territoires ne sont pas le fait que d’États issus du Sud ; les pays développés connaissent des enclaves urbaines, cette névralgique des trafics illégaux : gangs des cités au coeur de la crise des banlieues en France, ghettos urbains, zone de non droit au coeur des agglomérations centre de la mondialisation, et/ou stigmatisés comme tels, à l’instar des quartiers Nord de Marseille, du Mirail à Toulouse.

 La contrefaçon industrielle utilise les mêmes réseaux (commerce par les flux de conteneurs), développe les mêmes stratégies (la vieille technologique) que les activités licites, et se localisent dans les mêmes aires géographiques de délocalisation des activités manufacturières, celle des «pays ateliers» de la mondialisation (hier Chine littorale, Inde, Turquie, Thaïlande, aujourd'hui Bangladesh, Pakistan, Philippines).
B. Les territoires de « l’esquive »
 Economies au coeur des territoires de la libéralisation financière mondialisée : territoires exemptés totalement ou partiellement de contrôles étatiques, tout en bénéficiant d’une intégration dans les réseaux où, profitant de cette liberté, les activités illicites voire illégales prospèrent.
 Échapper au contrôle étatique et à la gouvernance mondiale : Economies illicites, territoires jouant de la faiblesse de la gouvernance mondiale. Il s’agit de marges « invisibles », celles d’activités non officielles mais intégrées à l’économie marchande, ou des flux immatériels, ultradéveloppées par les T.I.C.
o L’économie informelle : concept désignant emplois privés de travailleurs indépendants, de microentreprises, et des travailleurs non rémunérés, entreprises familiales, et par extension des activités légales mais dont les revenus sont délibérément dissimulés aux autorités légales et administratives : absence de respect du code du travail, absence de fiscalité : 40% de l’activité dans les pays en développement.
o Paradis fiscaux : territoires qui permettent aux ressortissants étrangers de se soustraire à la règlementation financière, à l’impôt ou à la taxation de leur pays d’origine et qui leur garantit le secret des opérations financières. Il s’agit de territoires enkystés au coeur même des réseaux et des centres de la mondialisation : États insulaires des caraïbes, mais aussi Malte, les ïles anglo-normandes, île de Man, le Luxembourg, la Suisse, Chypre ou l’Eire. De ce point de vue, et de manière paradoxale car étant aussi des centres de la financiarisation au coeur la mondialisation, le Luxembourg, la Suisse sont des territoires de en marge de la mondialisation. Selon Gabriel Zucman, les paradis fiscaux détiendraient à l’échelle mondiale en 2013, 8% du patrimoine financier des ménages. Ainsi, les fortunes détenues en Suisse atteindraient en 2017, 2 100 milliards d’euros (soit 3 fois le PIB de la Suisse). L’évasion fiscale internationale priverait les États du monde de 350 milliards d’euros par an, dont 120 milliards uniquement pour l’Union européenne, selon le « paradise papers » publié en novembre 2017 par l’ICIJ. La stratégie d'optimisation fiscale uniquement des entreprises américaines serait de l’ordre de 120 milliards d’euros par an, selon Gabriel Zucman.

C. La lutte : l’intégration par la gouvernance mondiale
 La criminalité organisée par des sociétés transnationales ouvertes et fluides, bénéficiant des réseaux de communication numérisé, tout comme les stratégies d’optimisation fiscale, a un avantage considérable par rapport à une lutte judicaire et policière, ou administrative et fiscale, territorialement cloisonnée car menée à l’intérieur des frontières des États souverains. Les actions interétatiques pur lutter contre la criminalité organisée sont aussi anciennes que le processus même d’internationalisation, préalable à la mondialisation, avec dés 1912 la convention internationale de l’opium, ou en 1923, la création de l’organisation préfigurant l’Interpol.
 Gouvernance internationale contre le crime et les activités illégales : création d’Interpol (1946), de la Drug Enforcement administration (DEA) aux États-Unis en 1973, du GAFI (groupe d’Action financière) en 1989, d’Europol en 1995, de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime ( ONUDC) en 1997, Initiative de Mérida en 2007 : programme de coopération économique et militaire (États-Unis Mexique + 9 pays de l’Amérique Centrale et Caraïbes) pour combattre le narco-trafic). Mais la lutte internationale contre le crime organisé n’est pensée de manière globale qu’à partir du moment où elle est liée à des activités terroristes ou de production d’armes de destruction massive : résolution 1 373 de l’ONU, 28,11,201, plaçant le terrorisme au coeur de la lutte contre les phénomènes criminels transnationaux.
 Vers une gouvernance fiscale mondiale ?
o Création du groupe d’Action financière (GAFI) au sein de l’OCDE (1989), de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) (1997), convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) ratifiée par 136 États (2003), loi FACTA (Foreign Account Taxe Compliance Act) aux États-Unis (2010).
o Pour obliger les paradis fiscaux à modifier leurs législations bancaires, « blacklistage » et sanctions, armes de la lutte contre les paradis fiscaux : 2009, l’OCDE publie une première liste des paradis fiscaux, la France en 2013, et l’Union Européenne en décembre 2017, une « liste noire » de 18 États non coopératifs, ramenée à 10 en janvier 2018…

Conclusion
La marginalisation dans la mondialisation relève de deux dynamiques opposées, celles de territoires en marge, résultant d’une inertie historique, celle du mal développement, , comprenant les trois-quarts de la population mondiale exclus de la richesse mondiale. Cela résulte du faible degré intégrateur d’une mondialisation excluant parce qu’ultra polarisante. En même, la mondialisation favorise l’expansion des territoires de marge, générés par les faillites de gouvernance interétatiques une mondialisation, libérale et faiblement régulée.
La marginalisation relève donc tant d’un processus subi (exclusion) que voulu (préservation), ou visant à se soustraire aux règles de la mondialisation. Mais, il n’existe pas de territoires et populations totalement exclus ou préservés de la mondialisation, pas de « sanctuaires absolus », ni d’exclusion totale : économie intégrée et économie sous-terraine, illicite ou illégale peuvent coexister au sein des mêmes territoires, centres de la mondialisation. On peut espérer que Le processus de mondialisation intègre progressivement, par le développement des connexions, l’aménagement des les territoires et favorise une émergence économiques d’une parties des populations jusqu’alors laissées en marge du même temps, par l’insuffisance de sa gouvernance, par l’insuffisance des régulations et des contrôles étatiques et interétatiques, le processus de mondialisation risque de continuer à générer des territoires de marge, au coeur même de la mondialisation, empruntant les réseaux et connexions de la mondialisation :paradis fiscaux et économie informelle prospèrent au rythme de la mondialisation .

 

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27 juin 2018

Synthése module n°2: La mondialisation

Module II

La mondialisation contemporaine

Partie 4 :

La mondialisation :acteurs, dynamiques et enjeux

Chapitre 10 :

Les acteurs de la mondialisation

Les acteurs spatiaux et leurs échelles

23

24

7

14-24 mars

 

Chapitre 11 :

Flux, territoires et frontières face à la mondialisation

Les mots de la géographie (et du croquis)

25

26

8

29mars

7 avril

 

Partie 5 :

La mondialisation : architectures, rivalités et interdépendances

Chapitre 12 :

De la « pax americana » à un monde multipolaire

Les mots et dates de l’ordre mondial

27

28

7

11-14 avril-

2-5 mai

 

Méthodologie/corrigés : DS N 1

       

 

Partie 6 :

Les défis du développement et les enjeux d’un monde durable

Chapitre 13 :

Les défis du développement

Histoire et mots du développement durable et de l’alter-mondialisme

29à

31

10

12-26 mai

 

Chapitre 14 :

Les enjeux d’un monde durable

 

32

33

 

30 mai-7 juin

 

 

Méthodologie/corrigés :DM

     

 

CONCLUSION GENERALE : Le Maroc dans la mondialisation

33

3

9 juin

 

INTRODUCTION A LA MONDIALISATION : définitions et débats

Parties

Sous-parties

Termes clés

Références

I/

ANALYSE HISTORIQUE

A – Un processus historique…

B – …en 4 étapes : XVe-XVIIIe, XIXe, 1917-1970 et  depuis 1970

Capitalisme marchand et industriel

« mondialisation refusée »

Globalisation

Financiarisation

Laurent CARROUE

Jacques LEVY

II/

ASPECTS ET ACTEURS

A – Un processus économique : la mondialisation des échanges

B – Un acteur clé : la firme transnationale

C- Les autres acteurs de la mondialisation

Système-monde

Firme transnationale

Organisations internationales

Organisations régionales

O.N.G.                    

Olivier DOLLFUS

III/ LES TERRITOIRES DE LA MONDIALISATION

A – A l’échelle mondiale

B – A l’échelle régionale et étatique

C – A l’échelle locale

Archipel mégalopolitain mondial/P.U.B.

Mégalopoles/métropoles

Périphéries intégrées/en marge

Olivier DOLLFUS

 

IV/

EVOLUTIONS ET CRITIQUES

A – Un processus sociétal : vers une société-monde ?

B – Mondialisation et inégalités

C – Mondialisation et développement durable

D – Quelles alternatives ?

Société-monde

Ville globale/élite globale

Gouvernance

O.N.G.

Anti/Altermondialisme

MAC LUHAN

Saskia SASSEN

FICHE 4 : la mondialisation selon 4 avis (2 universitaires et 2 organismes):

4 auteurs à synthétiser en relevant différences et points communs des approches et caractéristiques de la mondialisation. Pour chaque auteur ou organisme, bien noter sa fonction et sa position intellectuelle. Choisir des citations fidèles aux idées des auteurs.

1.        UNE VISION HISTORIQUE : publié en 2007

Le géohistorien français Christian GRATALOUP :

http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=1060

ou dans Atlas des mondialisations, publié par Le Monde

2.        UNE VISION GEOGRAPHIQUE : publié en 2007la géographe française Sylvie BRUNEL :

http://www.scienceshumaines.com/qu-est-ce-que-la-mondialisation-_fr_15307.html

3.        UNE VISION INSTITUTIONNELLE : publié en 2000l’organisation  gouvernementale du FMI                      :http://www.imf.org/external/np/exr/ib/2000/fra/041200f.htm

4.        UNE VISION ALTERMONDIALISTE : publié en 2004

l’association altermondialiste ATTAC :http://local.attac.org/rhone/article.php3?id_article=272

COMPLEMENTS : pour ceux qui veulent aller plus loin :

  •  VIDEO :

1.       Christian Grataloup, conférence sur les espaces de la mondialisation de 70 mn vidéo de 2000

http://www.canalu.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/les_espaces_de_la_mondialisation_heritages_et_dynamiques.953

2.       Libre échange et mondialisation. Vision critique et simple. Durée 11 mn

http://www.youtube.com/watch?v=xxl_n2mS0a0

3.       Critique sur les effets des politiques économiques du FMI durée 1H

http://www.youtube.com/watch?v=xxl_n2mS0a0

26 juin 2018

2éme année ECS: Ouvrage de la Géopolitique

A

26 juin 2018

Peut-on parler d’une « démondialisation » ?

Peut-on parler d’une « démondialisation » ?

15/01/2018 | Dernière mise à jour 25/01/2018

Si l’on en croit la théorie économique, le libre-échange est source de croissance économique. Globalement, jusqu’en 2008, le document ci-contre confirme cette idée : l’augmentation du commerce international est liée à une hausse du PIB (comme le montre particulièrement les années 1997, 2000, 2004 ou encore 2006). Il y aurait donc une corrélation entre ouverture commerciale et prospérité économique.

La mondialisation qui débute après la Seconde Guerre mondiale, en 1947 si l’on veut retenir la date symbolique de la signature des accords du GATT, et qui se poursuit encore aujourd’hui, semble d’ailleurs attester de cette relation. Au contraire, lorsque le libre-échange est contrarié – notamment par des politiques protectionnistes –, la croissance économique ralentit. Au lendemain de la crise de 1929, les économies nationales s’étaient repliées sur elles-mêmes, ce qui avait prolongé durablement les effets de la crise. Lors de la crise de 2007-2008, on a pu craindre que les « égoïsmes sacrés » s’expriment à nouveau. De fait, le document indique bien que le commerce international a baissé de 10 % en 2009, ce qui a logiquement entraîné une réduction du PIB de 2 % la même année (la corrélation est confirmée dans l’autre sens). Mais contrairement à la « grande dépression » des années 1930, la « grande récession » actuelle a seulement provoqué un ralentissement de la mondialisation : après 2009, le commerce international se développe beaucoup moins vite qu’avant la crise des subprimes, mais il continue de croître… Au fond, le commerce international est normalement touché par la perte d’activité économique liée à la crise (moins d’investissements et de consommation) et non par la mise en place de mesures protectionnistes. D’une certaine façon, le libre-échange est désormais structurellement établi, ce qui ne signifie pas qu’il doit toujours progresser. Pour comprendre le ralentissement du commerce international, il faut également tenir compte des difficultés européennes (en particulier la crise des dettes souveraines de 2010-2011) et du ralentissement économique chinois. En raison de ces facteurs conjoncturels négatifs, certains économistes parlent d’une « pause » de la mondialisation.

 A 

Source du graphique : FMI, World Economic Outlook, avril 2015

Les arguments en faveur d’une « démondialisation »

Faut-il aller plus loin et considérer qu’il existe une « démondialisation » ? Il est vrai que l’on peut tout de même recenser certains éléments importants qui paraissent donner du crédit à cette thèse. Tout d’abord, les négociations au sein de l’OMC (qui a remplacé le GATT en 1995) apparaissent littéralement bloquées. Depuis l’échec du cycle de Doha (qui a marqué la volonté des pays en développement de ne plus accepter les compromis défavorables « proposés » par les pays développés), il n’est plus du tout question de nouveau traité multilatéral favorisant le libre-échange. Le multilatéralisme semble d’ailleurs en crise – et le régionalisme paraît avoir pris le relais. Ensuite, un certain nombre d’économies, comme les États-Unis ou l’Inde, ont tout de même réactivé des obstacles aux échanges sous la forme de barrières non tarifaires (quotas, normes, etc.) – qui sont beaucoup plus difficiles à combattre que les droits de douane. D’une façon générale, les rapports politiques semblent moins favorables au libre-échange : le Brexit et l’élection de Donald Trump en témoignent. D’ailleurs, l’une des premières décisions du nouveau président des États-Unis aura été de se retirer du TPP (Trans-Pacific Partnership) signé en 2016 par Barack Obama avec douze pays d’Asie et d’Amérique afin de promouvoir le libre-échange. On peut enfin signaler que l’approfondissement de la décomposition internationale du processus productif est beaucoup moins vigoureux qu’au cours des années 1990 et 2000 (lorsque les investissements directs à l’étranger se dirigeaient massivement vers la Chine et l’Inde) : les filières de production mises en place au niveau mondial par les firmes multinationales pour profiter des avantages comparatifs connaissent aujourd’hui un net ralentissement.

La mondialisation en mutation

Pourtant, il conviendrait de ne pas conclure trop vite à la « fin de la mondialisation ». Rappelons que même si c’est à un rythme plus modéré qu’avant la crise de 2007-2008, le commerce international continue de progresser depuis 2010. Ensuite, un regard plus attentif sur la nature des échanges indique que le libre-échange des services est en pleine expansion, notamment autour de l’économie digitale. Les services sont plus difficiles à repérer au sein du commerce international, au point qu’on les a longtemps appelés les « invisibles ». Si bien qu’on ne saisit pas encore suffisamment à quel point les plateformes digitales (comme Amazon) jouent un rôle crucial dans la progression actuelle des échanges. Ainsi, plutôt que de parler de « démondialisation », sans doute faudrait-il accepter l’idée d’une mutation de la mondialisation qui s’organise autour des services numériques. Et créer les indicateurs qui permettent de la repérer.

 

26 juin 2018

CONSIGNES ESTIVALES

ECS2 LRS/ AL QALAM –juin 2018  CONSIGNES ESTIVALES EN HISTOIRE, GEOGRAPHIE ET GEOPOLITIQUE :

 

PROGRAMME : géodynamiques des 4 continents ; progression de l’année prochaine : Asie, Amérique, Europe et Afrique-Moyen-Orient. A noter les 7 puissances au programme : Etats-Unis, Brésil, Chine, Japon, Inde, France et Russie.

 OUVRAGES A ACHETER:

O Manuel Studyrama sorti au 2ème trimestre 2017 dirigé par Eric Keslassy. Base clé pour chacun avec environ 100 pages/continent +méthode +sujets corrigés. Cette synthèse récente est essentielle pour votre compréhension du cours. Par contre, contrairement à cette année, le cours sera très différent et sera donc complémentaire.

O Ouvrage collectif dirigé par Franck TETARD « Grand Atlas 2018 », Autrement, 2017 (prix 16E90= 176 DH). Intérêt cartographique évident pour la construction de croquis tant mondiaux que régionaux. 

 CONSEILS GENERAUX : UN ETE EN TROIS PHASES

 1ère phase : finir l’année fin juin-début juillet :

 1-Travail sur le cours : fichage des derniers TR (Les enjeux environnementaux) et reprise de la conclusion générale (Le Maroc dans la mondialisation).

2-Réorganisation du cours, rangement des TR, travail éventuel de synthèse…

3-Analyse des fiches d’évaluation et des points à améliorer pour les devoirs. Pour cela, revoir les fiches d’évaluation, en particulier pour beaucoup d’entre vous, comparer vos introductions à celles proposées dans les corrigés.

4- une lecture du corrigé des DS, publiés sur le blog, est vivement souhaitable.

Cette phase est importante pour bien permettre une révision de qualité au cours de la 2ème année où vous aurez des révisions ciblées pour les colles et, évidemment.

 2ème  phase : une veille culturelle dans un moment de repos = lectures/multimédia :

 -Presse écrite : coller à l’actualité en lisant la presse de manière régulière ; le choix est large (hebdomadaires = Courrier international ou quotidiens comme Le Monde (pages géopolitiques le dimanche)… il ne s’agit pas de lire toute la presse, mais de choisir un ou deux titres de manière très régulière ; notez que la démarche de « Courrier international » avec un découpage par continent est une bonne approche du programme de 2ème année. Je recommande de vous abonner à une revue géopolitique (Carto ou Conflits) ou générale (hebdo le « 1 » ou Courrier international)

-Radio : toujours à privilégier, les émissions phares et courtes de France culture = « Enjeux internationaux », « les carnets de l’économie » ou « Grand reportage » sur RFI; pensez aux podcast (3 ans d’ « enjeux internationaux » à écouter !). Une émission plus longue (de 40 mn) sur RFI : Géopolitique le débat.

-TV/cinéma : point important pour se forger une culture générale qui va aiguiser votre réflexion et votre argumentation écrite. Emission phare : « Le Dessous des cartes » d’Arte.  Pensez aux soirées Thema d’Arte (1 ou 2 documentaires suivi d’un débat). Développez votre culture cinématographique (VO, films étrangers…).

-Livre : LECTURES CONSEILLES D’UN OUVRAGE D’UN GEOPOLITICIEN. Quelques idées : Hubert VEDRINE, « Le monde au défi », Dominique MOISI « le nouvel ordre international » ou Pascal BONIFACE « Comprendre le monde »… Ils sont disponible au niveau de la librairie « Al Mogar »

 Attention ! Cette veille culturelle est importante : n’oubliez pas que les concours débutent en avril 2019, soit dans 10 mois. Il est inenvisageable pour vous de rien faire cet été : il ne s’agit évidemment pas de travailler intensément et arriver moralement fatigué à la rentrée, mais de poursuivre la construction de votre culture géo-historique et économique par des lectures régulières et l’écoute intelligente de médias radio et audiovisuels ; vous devez en particulier regarder les documentaires sélectionnés.

Conseil : l’appli « Audials » est parfaite pour écouter la radio et télécharger des émissions. Fonctionne aussi sur l’ordi.

3ème   phase : un redémarrage mi-août = réappropriation du programme de 1ère année :

 O PREPARATION DU PREMIER DS  ET DES PREMIERES COLLES :

 1-au niveau méthodologique : se réapproprier le travail fait fin juin et reprendre les fondements méthodologiques. Ce point est important pour certains d’entre vous dont les consignes sont encore mal appliquées. En 2ème année, le temps consacré aux corrections sera plus réduit. Cette mise au point me semble ainsi importante.

2-au niveau cognitif : relecture du programme de 1ère année qui sera toujours compris dans les révisions des colles et nécessaires à tous les sujets des concours. Attention, le volume de révision des colles sera plus important dans les premières semaines… Cela doit être accompagné de la lecture des ouvrages demandés, en particulier de l’atlas ainsi que la relecture des TR. Voir aussi les meilleures travaux de colles de recherche publiés sur la blog.

3-au niveau des croquis : il est nécessaire de vous réapproprier les lieux importants sur un planisphère : grandes puissances, villes mondiales anciennes et émergentes, principaux ports, aéroports, bourses, sièges des organisations internationales, principales organisations régionales, lieux de l’altermondialisme, principales mers, océans, flux e transport… Appuyez-vous sur les cartes publiées sur le blog.

      LE MOT DE LA FIN

Votre niveau global m’amène à insister sur les ajustements à faire cet été et l’attitude qui doit vous amener à une plus grande prise en mains de votre destin. Ainsi, « la rentrée ne doit pas en être une ». Pour information, il y a des étudiants de la deuxième année qui n’ont aucune école ! Je n’avance pas cela pour faire peur ou autre chose, mais simplement affirmer que vous devez prendre conscience des enjeux et, précisément pour chacun, analyser vos points faibles pour les corriger. Pour certains, c’est l’orthographe, pour d’autres, l’irrégularité dans le travail ou le manque d’organisation. Tout cela doit absolument être mis à jour. Nous sommes le 26 juin 2018, soit à moins de 10 mois des écrits qui vont débuter vers le 15 avril 2019 pour l’Ecricome, le 29 avril pour BCE  et 14 Mai pour le CNAEM. C’est donc demain ! Toutes les scories de 1ère année devront être corrigées de manière drastique : bavardages, manque de participation. De mon côté, je serai plus rigoureux et, par exemple, n’accepterai pas de retard au devoir-maison. Sachez que je serai toujours un soutien pour vous aider à vous améliorer et disponible pour répondre à des questions de cours, de sujet… par mail, en colles ou en cours. Enfin, je souhaite finir en rappelant que tout ce travail est global et doit être équilibré. Global, car une bonne copie d’HGGMC comporte des références de sociologues ou de philosophes et, équilibré, car j’entends trop souvent que certains étudiants négligent trop les langues ou la culture générale. Rappel : les écoles les plus faibles affectent des coefficients élevés aux langues. N’oubliez pas que les oraux d’admissions aux écoles comportent des entretiens et des oraux de langues. Vous avez donc tout intérêt à travailler toutes les disciplines.    

Pour toute question ou problème : n’hésitez pas à m’écrire :                          omarist15@gmail.com

Bonnes « vacances » à tous.

 

11 juin 2018

CONSIGNES ESTIVALES (LRS/ALQALAM)

Article à venir pour les étudiants de 2ème année 2018-2019 :

-Conseils pour l'été;
-Bibliographie, sitographie;
-Achats demandés;
-Progression de l'année;
-Préparation du 1er DS (début septembre);
 
Trés prochainement
To be continued....
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