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Histoire Géographie, Géopolitique du Monde Contemporain
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9 octobre 2017

La conférence de Potsdam.

La conférence de Potsdam.

 

La conférence de Potsdam. dans approfondir PotsdamLarge

Staline, Truman et Churchill à Potsdam.

Moins de six mois après Yalta, cette conférence réunit les dirigeants de la Grande Alliance: Harry Truman, président des EU depuis le décès de Roosevelt, Clement Attlee (le premier ministre britannique fraîchement élu et qui prend le relais de Churchill à Potsdam), enfin Joseph Staline, le maître de l’URSS. Les débats portent essentiellement sur l’Allemagne et les pays « libérés » par l’URSS.

L’Allemagne doit être dénazifiée, démilitarisée, décartellisée, décentralisée, afin de vraiment démocratiser le pays (on parle ainsi parfois »des 4D« ). Les zones d’occupation de l’Allemagne sont délimitées et confiées aux trois vainqueurs, auquel vient s’ajouter la France, grâce à l’insistance de Churchill auprès des Soviétiques et des Américains. La zone est de l’Allemagne revient aux Soviétiques, le sud-ouest aux Américains, le nord-ouest aux Britanniques, la zone française s’intercalant entre les deux précédentes.

La ville de Berlin, isolée dans le secteur soviétique, est elle-même divisée en 4 zones d’occupation : soviétique à l’est, américaine, britannique et française à l’ouest.

- La Pologne reçoit 20% de la superficie de l’Allemagne d’avant guerre.

- Au cours de la conférence, le 26 juillet, les trois lancent un ultimatum au Japon, sommé de se rendre sans condition (les Etats-Unis détiennent désormais la bombe nucléaire). Ultimatum rejeté par le premier ministre japonais. Quatre jours seulement après la fin de la conférence, le 6 août, une bombe atomique est larguée sur Hiroshima.

30015629-p dans guerre froide / relations internationales

Atlee (qui a remplacé Churchill après sa victoire électorale sur ce dernier aux législatives), Truman et Staline.

Au bout du compte, l’URSS confirme son emprise sur l’Europe du centre et de l’est. Le style des négociations, très âpre, éveille la méfiance des dirigeants occidentaux. L’idée d’une entente à long terme entre les vainqueurs de l’Allemagne s’évanouit alors. Quelques mois avant Potsdam, l’ambassadeur des Etats-Unis à Moscou,William Averell Harriman craignait déjà le pire lorsqu’il affirmait: « Ce qui m’inquiète le plus, c’est ceci: quand un pays commence à étendre son influence par le moyen de la force au-delà de ses frontières, sous le prétexte de la sécurité, il est très difficile de voir comment on peut fixer une ligne d’arrêt. Si l’on admet que l’Union soviétique a le droit de pénétrer chez ses voisins immédiats pour assurer sa sécurité, on ne voit pas pourquoi elle ne pénétrerait pas, le moment venu, chez le voisin suivant. Où s’arrête ce mouvement? »

 

Sources:

- Jean Laloy « L’avenir s’écrit à Potsdam », Le Monde daté du 21-22 juillet 1985.

- Le petit Mourre.

- L’article de Wikipédia sur Potsdam.

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